Le réélu chef de l’Etat Togolais, Faure Essozimna Gnassingbé prêtait serment à Lomé, lundi 03 mai. A l’heure où se déroulait la cérémonie, le quartier Bè
est bouclé par la police.
Est-ce par crainte d’une contestation ou d’une insurrection ? Alors que se déroulait la cérémonie d’investiture de Faure Gnassingbé à la place des fêtes de la nouvelle présidence en présence de ses homologues de la sous-région, c’est Bè, un quartier populaire de Lomé qui est bouclé par la police. On pouvait voir défiler à chaque minute des camions de ces policiers dans les rues de ce quartier réputé acquis à l’Union des Forces de Changement (principal parti d’opposition).
« Ils ont peur malgré qu’ils disent avoir gagné » a lancé un jeune homme arborant un t-shirt à l’effigie de Jean-Pierre Fabre, principal contestataire des résultats du scrutin du 04 mars dernier. Le parti au pouvoir a-t-il vraiment peur d’un soulèvement populaire ? Depuis quelques semaines, les autorités ne cessent de mettre la pression sur le Front Républicain pour l’Alternance et le Changement (FRAC) pour étouffer les mobilisations populaires hebdomadaires du Front.
Les habitants de ce quartier ont très souvent subi les affres de la police de part leur prise de position au côté de l’UFC dans les revendications.
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