La prolifération des armes légères, voilà un des fléaux qui annihilent les efforts des gouvernements des pays de l’Afrique sub-sahéliens. Le non contrôle des armes légères et de petit calibre est synonyme de recrudescence de la violence armée. Vivre à l’abri de la violence armée est un besoin humain fondamental, une condition préalable au développement humain, à la dignité et au bien-être, d’où la nécessité de primordial de jeter les bases d’une action concertée basée sur des accords visant à limiter, réglementer, réduire la production, le transfert, la détention et l’utilisation des armes légères et de petit calibre. Selon les statistiques, huit cent cinquante (850) millions d’armes légères et de petit calibre (ALPC) circulent dans le monde avec six cents cinquante (650) millions détenus par la population civile causant plus de cinq cents mille morts par an.
LES ARMES LÉGÈRES
Les armes légères sont ces armes collectives conçues pour être utilisées par deux ou trois personnes, quoique certaines puissent être transportées et utilisées par une seule personne. « Les armes légères et de petits calibres vont des armes blanches (matraques, coutelas, ou manchettes) aux armes de calibre immédiatement inférieur à celles qui sont recensées dans le registre des rames classiques de l’ONU » selon une équipe d’experts. D’autres encore la définissent comme « Toute arme meurtrière portable à dos d’homme qui propulse ou lance des plombs, une balle ou un projectile par l’action d’un explosif, ou qui est conçue pour ce faire ou peut-être aisément transformée à cette fin, à l’exclusion des armes légères et de petit calibre anciennes ou de leurs répliques »
La convention de la CEDEAO sur les armes légères et de petit calibre, leurs munitions et autres matériels connexes a adopté, en son article premier, la définition des ALPC comme des armes portables destinées à être utilisées par plusieurs personnes travaillant en équipe et comprenant notamment : les mitrailleuses lourdes ; les lance-grenade portatifs, amovibles ou montées ; les canons antiaériens portatifs ; les canons antichars portatifs, fusils sans recul ; les lance-missiles et lance-roquettes antichars portatifs ; les lance-missiles aériens portatifs ; les mortiers de calibre inférieur à 100 millimètres.
Sont également citées dans la catégorie des armes légères : les mitrailleuses lourdes ; les lance-grenades portatifs amovibles ou montés ; les canons antiaériens portatifs ; les canons antichars portatifs ; les fusils sans recul ; les lance-missiles et les lance-roquettes antichars portatifs ; les lance-missiles antiaériens portatifs, et les mortiers d’un calibre inférieur à 100 millimètres
LE CAS DU TOGO
Au Togo, chaque forgeron est un fabricant potentiel d’armes légères. Des fabrications qui sont pour une utilisation locale par des malfaiteurs ou pour exportation vers les pays limitrophes. Chez les Ewé du grand kloto, il s’est révélé que Lire la suite
Filed under: Non classé | Tagged: armes légères, doosier enquète armes légères, prolifération armes légères, Togo armes légères | Leave a comment »