Démission fracassante du PM Houngbo : La Révolution Kpatima soulève la Primature


S’il y a une nouvelle qui a surpris plus d’uns, c’est bien l’annonce faite vers la fin du journal parlé de 20h à la télévision nationale, relative à la démission du Premier ministre togolais Gilbert Fossoun Houngbo. Le désormais ex-locataire de la primature rend son tablier ce 11 juillet 2012 avec celle de toute son équipe. Mais au-delà de cette démission, doit-on y voir une conséquence de l’ébullition politique en cours au Togo ?

La démission introduite par le PM Gilbert Fossoun Houngbo, à en croire le communiqué officiel, a été acceptée par le Chef de l’Etat qui lui a par ailleurs recommandé d’expédier les affaires courantes. La raison officielle de cette démission, n’a pas été Lire la suite

Le RPT aux abois : le gouvernement au bord du gouffre


La proportion que prennent les évènements politiques au Togo semble donner raison à ceux qui pensent haut que le régime RPT avec leurs nouveaux collaborateurs, Amis de Gilchrist Olympio (AGO), se fourvoient dans des contradictions sans précédent.

Au lendemain des joutes présidentielles du 04 mars où le Front républicain

Col. Mohammed Atcha Titikpina, ministre de la sécurité

pour l’alternance et le changement (FRAC) et l’Union des forces de changement (UFC) ont annoncé des mobilisations populaires pour contester la réélection du candidat-président Faure Gnassingbé, nombreux étaient ceux du pouvoir qui s’en moquaient. « Ça ne mènera nulle part », se plaisaient-ils à dire. A un moment où le Frac soulevait chaque samedi, de véritables marrées humaines « jaunes », des campagnes de démobilisation n’ont pas tardé à fuser.

S’en suivront les séances de prières du Front qui seront réprimées au début, au siège de l’UFC, par des corps habillés, faisant des blessés ; entraînant des arrestations, et plusieurs dégâts matériels. L’alchimie sera trouvée avec le Temple Salem pour animer ces séances, cette fois-ci, tous les mercredis. A un moment donné, des sous fifres du parti au pouvoir ont commencé par dire que les chandelles des sympathisants du Frac s’émoussaient. Une manière sibylline, pour eux, de dire qu’il n’y avait plus d’affluence et que la stratégie était nulle. Seulement, grand était l’étonnement du citoyen lambda, surtout, de voir les mobilisations qui disaient-on, ne gênaient pas, interdites, de même que les séances de prières. Les contrevenants étaient purement et simplement soumis au châtiment de matraques et de grenades lacrymogènes.

D’autres observateurs poussent plus loin leur analyse et font observer que « la stratégie du pouvoir, c’est Lire la suite

Vote du budget 2010/ L’UFC ET LE CAR REJETTENT, LE RPT APPROUVE.


Les parlementaires togolais se sont retrouvés vendredi dernier à l’hémicycle pour étudier le projet de finance gestion 2010. Estimée à quatre cent quatre vingt dix neuf milliards sept cent vingt cinq millions cinq cent vingt huit mille (499.725.528.000) francs Cfa, les sensibilités CAR et UFC n’ont pas accordé leur voie au vote de cette loi. Les travaux

Photo sylvio Combey

De gauche à droite, Jean Pierre fabre (UFC)Dama Dramani (RPT), Kossi Amegnona (CAR)

ont été dirigés par le Président de l’Assemblée Nationale El-hadj Abass Bonfoh.

Les députés du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) et de l’Union des Forces de Changement (UFC) étaient unanimes pour condamner le projet de finance gestion 2010 soumis à leur vote le vendredi 18 Décembre dernier. Comme on ne devrait pas s’en étonner, ceux du Rassemblement du Peuple Togolais majoritairement représentés à l’Assemblée Nationale ont pu frayer un passage favorable au projet adopté par le gouvernement le 23 Novembre dernier. Ce projet de 499 milliards725millions 528mille francs Cfa creuse un gap de 67 milliards 60 millions de nos francs.

L’UFC dit s’insurger contre l’opacité dans l’exécution budgétaire et un siphonage continu des deniers publics et des dépenses fantaisistes notamment celles consacrées à l’achat de matériels de la Présidence de la République qui totalise six milliards en 2010. « Tout comme ceux des gestions précédentes, le projet de loi de finance de la gestion 2010 manque de pertinence, de cohérence et de crédibilité, Lire la suite