Manifestations du CST : 4 journalistes atteints par les tirs de l’USIG (Jour 1)


La répression de la manifestation à laquelle a appelé le Collectif

Le confrère Noel Tadegnon atteint au bras droit

Le confrère Noel Tadegnon atteint au bras droit

Sauvons le Togo atournée au vinaigre. Des responsables du CST et plusieurs jeunes ont été interpellés. Des journalistes en ont également fait les frais.

Les tirs de grenades lacrymogènes et de balles en caoutchouc des éléments de l’unité spéciale d’intervention de la gendarmerie ont finalement eu pour cible des journalistes. Bien que rassemblés et identifiés comme tels, des agents de l’USIG ont tiré à bout portant à plusieurs reprises sur des journalistes.

Un élément de l'USIG en position

Un élément de l’USIG en position

Le Commandant Fiamangné qui dirigeait l’opération a été témoin du troisième forfait à la suite duquel le confrère Jean-Claude Abalo s’est retrouvé à terre dans la débandade totale, avec le bras droit déboité.

Les premiers tirs des agents de l’USIG ont atteint trois autres confrères au rang desquels Noel Tadegnon et Tony Sodji. Et pourtant les journalistes ont porté des gilets les identifiant tels. Mais dès qu’il fallait réprimer les agents de l’USIG ne manquaient pas d’ardeur de bien cibler les journalistes.

Au cours des répressions, plusieurs jeunes ont été interpellés. Le Secrétaire général de l’ADDI, Alphonse Kpogo qui était sur les lieux avec d’autres jeunes a été aussi interpellé. Francis Pedro Amuzun aussi. Les maisons d’autres responsables ont été encerclées par des éléments du SRI.

Pendant plusieurs heures les jeunes se sont évertués à lancer des projectiles aux gendarmes et policiers présents sur les lieux qui ne ménagent aucun effort à user de grenades lacrymogènes et de balles blanches.

La manifestation du CST appelée « les derniers tours de Jericho » était organisée pour demander l’arrêt du processus électoral.

2 Réponses

  1. Nous somme très sidéré face aux violences qui rongent notre société.que tout le monde prenne ses dispo afin d’épargner aux Togolais des drames de ce genre.

Laisser un commentaire